6ème Photomnales du club photo de Bougival

Après une exposition consacrée à la nuit, le club photo de Bougival revient, pour cette sixième édition des Photomnales, face à la lumière, en choisissant de travailler sur le contre-jour. Un défi de taille, lorsqu’il s’agit de se jouer des règles de la photographie !

Les exposants se feront un plaisir de vous accueillir pour échanger et partager sur ce sujet original.

Pour celui qui compose avec la lumière, appréhender le contre-jour, c’est apprendre à lire là où spontanément on aurait tendance à détourner les yeux. C’est pour lui la possibilité de découvrir un autre monde, qui peut déranger de prime abord, mais au sein duquel la beauté existe et reste à découvrir, par une démarche créative, artistique et souvent imaginaire à mettre en œuvre.

Le contre-jour stimule notre capacité, pourtant exceptionnelle, à distinguer du détail (de l’information, de la texture, vous dira le photographe), dans des zones atteintes par un excès ou un défaut de lumière.

Onirisme et poésie se retrouvent dans ce genre de prise de vue : lumière dorée, ombre chinoise, transparence, silhouette sombre ourlée d’or, atmosphère vaporeuse et surnaturelle…

Mode d’expression différent, le contre-jour joue entre hautes et basses lumières. Il perturbe le fonctionnement habituel de nos sens et pousse notre imaginaire vers une lecture différente de l’image.

Le fort contraste obtenu, avec des zones très claires et d’autres très sombres, sera l’occasion pour les esprits les plus rêveurs d’imaginer un monde irréel, parallèle, répondant peut-être à une partie d’eux-mêmes.

Georges Feydeau, dans sa pièce « le dindon », a bien résumé la particularité du contre-jour, en écrivant « Comment veux-tu que je te comprenne ! Tu me parles à contre-jour » …

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