Maintenu en sommeil conditionné par le COVID-19, le Bougival Photo Club a enfin pu se retrouver pour sa première sortie dans le quartier de La Défense. Limités à un passager par voiture, ces dames furent donc conduites par leur chauffeur respectif, jusqu’au lieu choisi…
Comme nous le faisons régulièrement, un challenge de dernière minute a été proposé aux photographes « le cadre dans le cadre ».
À peine réunis en surface du parvis, nous nous sommes séparés en deux groupes de trois, l’un partant vers la Grande Arche, l’autre vers Paris. Le type de photo plutôt statique nous fit opté pour le choix du mode « Priorité au diaphragme » (A chez Nikon et Sony, Av chez Canon et Pentax), la profondeur de champs devenant ainsi le sujet de quelques échanges techniques.
Pour répondre au challenge du « cadre dans le cadre », deux stratégies étaient possibles.
1/Repérer un sujet intéressant puis chercher un élément du décor qui puisse l’encadrer.
2/Trouver un élément qui pourrait constituer un bon cadre, se placer derrière et chercher le sujet à y inscrire.
La notion de « cadre » était très libre, ceux-ci pouvaient être de toutes tailles, de tous styles, de toute forme.
L’essentiel étant la mise en valeur du sujet qu’il contient.
Très vite s’est fait ressentir la notion de proportion du cadre dans la composition, et le réflexe de s’en rapprocher ou de s’en éloigner, selon la taille que l’on souhaite lui accorder dans l’image.
La sculpture de l’araignée rouge d’ Alexander Calder s’est révélée intéressante et parfaitement bien adaptée à notre challenge, les jeux d’ombres et de lumières ne faisant que s’ajouter à nos contraintes de cadrage.
Les cheminées mosaïques « Vive le vent » de Michel Deverne attirèrent une fois encore nos objectifs, sans oublier l’architecture plus classique de zones en retrait de l’esplanade Nord, cachant souvent des formes, des murs de couleur ou des successions de perspectives emboîtées les unes dans les autres.
Faire la mise au point sur le sujet principal à l’arrière plan paraissait l’option la plus logique, parfois au détriment de la netteté du cadre. Mais choisir un cadre sans le mettre en valeur, ne pouvait que nous pousser à privilégier le grand-angle pour maximiser la netteté.
Ainsi la plupart des photos présentées, ont été réalisées avec des focales variant entre 10 et 50 mm.
Nos pas nous ont menés principalement vers les quartiers de l’esplanade Nord et de l’arche Sud, au gré de nos inspirations. Comme souvent le quartier Valmy fut attractif entre le « Japan bridge » et la « Place Ronde » à l’architecture taillée pour l’ultra grand-angle.
Mais évidemment, comme souvent avec nos choix de paramètres qui sont liés entre eux, nous avons parfois dû opté entre une plus longue focale pour pouvoir nous éloigner et resserrer le cadre autour du sujet, et une focale plus courte nous offrant plus de netteté et de profondeur de champs.
Que de dilemmes..! C’est ainsi que nous archivons parfois plusieurs versions d’une même image, merci le numérique!
Voir la défense « dans un cadre » a changer le sens de cette sortie pourtant classique. Il fallait « rebooster » ce sujet de prise de vue un peu élimé et lui apporter quelque chose.
Ce fut chose faite avec ce nouveau challenge!
J’aurais adoré être avec vous pour cette sortie j’ai fait la même samedi dernier avec 2 challenges : les reflets en noir et blanc et la street photo, j’adore le récit de la visite ! Brahim de la brasserie de Rueil m’a vanté vos activités, accepteriez-vous un nouveau membre de Rueil avec un Lumix GX9 ?