Sortie au 1/10s à la gare St-Lazare

Rares sont les thèmes de sortie photo qui mêlent autant vitesse, diaphragme et sensibilité ISO.  Pour une fois que l’intention n’était pas d’isoler un sujet net sur un fond et un premier plan flou…

Pourtant le sujet gardait tout son intérêt, mais sa mise en valeur passait par une autre façon de l’aborder, le « flouter ».

De prime abord, l’idée peut paraître un peu saugrenue, pour ne pas dire surprenante !

1/10s « à la sauvette », sans appui…

Elle a néanmoins été l’occasion, pour chacun des 11 participants, d’aborder à sa manière et d’une façon originale le thème de l’année qui est « le mouvement ».

La « règle » du sujet net isolé sur un premier et arrière plan flou, était cette fois-ci inversée puisque le 1/10s de seconde imposé, devait permettre d’obtenir un sujet flou sur un fond net. Un véritable challenge, nécessitant postures, calages et installations stables…

Pour atteindre ce rendu, il a aussi fallu fermer (raisonnablement, autour de 9) le diaphragme, permettant à la fois d’optimiser le piqué de l’objectif et de s’assurer d’un fond net.

Fond net sur lequel le sujet « flouté », en mouvement, apparaîtrait de façon presque fantomatique.

Passées les contraintes d’autorisation de prises de vue et d’interdiction de l’usage du trépied, l’atmosphère de la gare Saint-Lazare se prêtait bien à notre démarche photographique. Tirant une valise, poussant un landau, utilisant un escalator ou encore courant pour ne pas rater son train, l’occasion fut donner au mouvement d’être mis en valeur, et de restituer l’atmosphère grouillante de la gare.

Le réglage des ISO ne nous a pas vraiment poser de problème dans la mesure ou malgré des conditions d’éclairage parfois limites, le temps de pose d’1/10s de seconde nous a autorisé à travailler à moins de 500 ISO pour la plupart d’entre nous.

Le post-traitement des clichés a été une étape importante dans le résultat final.

La contrainte du 1/10s, parfois un peu excessive, s’est révélée moins gênante lorsque l’image « travaillée » en noir et blanc, permettait au sujet de devenir plus apparent et moins perdu dans un décor coloré. La couleur sélective sur le sujet pouvait aussi lui rendre toute sa place dans l’image.

L’œil étant spontanément plus attiré par une lecture simple et directe du décor lui apparaissant net, le sujet pouvait perdre sa place, théoriquement prépondérante, dans la scène.

C’est pour cette raison que le recadrage a souvent été l’outil adapté au « recentrage » du sujet dans l’image.

Ce fut en tout cas, une fois encore l’occasion de manipuler nos boîtiers et d’échanger à propos de cadrage, de composition et de technique.

La pose au Starbuck Café fut aussi un moment convivial et apprécié !

Un thème de sortie à la fois divertissant et technique à renouveler. Mais probablement à une vitesse légèrement supérieure..!

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